A Alphonse Humbert.
Heï! Heï! la jouvencelle
Aux yeux de ciel
A la tresse fleurie de rubans
Brillants
Heï! Heï! le rude gars
En >
Fleurant les folles herbes
Et le miel
Joignez vos mains
Heï! Heï!
Le ménétrier assis sur la table
Lance d’un geste large de semeur
Le rythme de la danse.
Et le violon chante comme un vieil air
De guerre
Puis rit aux éclats, rit comme un possédé
Et pleure ainsi qu’une âme oppressée
De trop tendres souvenirs,
De vains souhaits. . .
Mais non, c’est la danse
Heï! Heï!
Il ne faut pas qu’une étreinte vous enlace
Rude gars et belle jouvencelle
Heï! Heï!
D’un bras seulement
A sa taille lié
Emporte-la -
Comme une proie -
Rude gars
De l’autre, haut levé
Ainsi que pour un serment
Tiens ta >
Heï! Heï!
Tandis qu’autour de vous dans la campagne plate
Se balancent les beaux blés nouveaux
Et qu’au cimetière voisin dorment les vieux Morts
Heï! Heï!