Yvonne, devant toi tu vois s’ouvrir la vie…
Comme un hôte charmant le bonheur à venir,
Doux rêve que l’on croit ne devoir pas finir,
À son joyeux festin t’appelle et te convie.
De radieux espoirs ta prunelle est ravie,
Ta prunelle qu’un pleur n’oserait pas ternir ;
Ton regard sans effroi plonge dans l’avenir ;
Pour toi tout n’est qu’aurore… oh ! comme je t’envie !
Quelque autre te dirait, assombrissant ton front,
Qu’il est des mauvais jours et que plus tard viendront
Les désenchantements… Non, non, la vie est bonne !
Dans ta sainte candeur, aime-la, chéris-la !
Ne laisse pas ton œil regarder au-delà ;
Souris à l’Espérance, et chante, mon Yvonne