« A la mémoire de Soukeina »
La gracilité de la gazelle
S’est fondue au crépuscule mourant
Dans la vallée.
L’éclair d’un trait d’ambre
Immuable en mon cœur s’est fixé,
En mon cœur saignant d’un regret inapaisé.
Car le parfum de mon songe inouï,
Splendeur du ciel tropical,
M’a trop bien ébloui pour les temps à venir.
Amie, quelles peines as-tu éteintes ainsi ?
Dis-moi, quels incendies au feu dévorant
As-tu donc plongés au fleuve froid
D’amertume ?
Pour toi j’eusse donné tant,
Pour toi plus belle que le crépuscule