Le brouillard me fait peur !
Et ces phares – yeux hurlant de quels monstres
Glissant dans le silence.
Ces ombres qui rasent le mur
Et passent, sont-ce mes souvenirs
Dont la longue file va-t-en pèlerinage ?…
Le brouillard sale de la Ville !
De sa suie froide
Il encrasse mes poumons qu’a rouillés l’hiver,
Et la meute de mes entrailles affamées vont aboyant
En moi
Tandis qu’à leurs voix répond
La plainte faible de mes rêves moribonds.