Vous qui, trop content de la noble figure
Que le ciel partial, savant décorateur,
Créa, pour défier le peintre et le sculpteur,
Couronnant à ravir votre belle tonsure !
Vous qui, trop content de la cervelle pure
Que le ciel partial, savant distributeur,
Mit dans votre cerveau, comme met sans mesure
Des livres dans sa hotte, un ardent colporteur !
Allez, ne craignez rien, car la route est ouverte,
Le ciel vous est serein, et la prairie est verte,
De larmes, de regrets semez votre chemin !
Prenez garde pourtant, troussant votre moustache,
Que quelque bon mortel contre vous ne se fâche,
Et ne masque vos traits du revers de sa main.