À Armance.
Vous voulez donc que sur la blanche page,
Fruits d’un arbre flétri, soient écrits quelques vers ?
Oh ! pourquoi votre coeur n’a-t-il pas pour image
Ces candides feuillets à mes regrets ouverts !
J’essaierais d’y tracer peut-être avec délices
Le doux mot qu’en raillant vous dites chaque jour ;
Mais votre coeur, hélas ! est si plein de caprices
Que la place y manque à l’amour !