«cet après-midi de juillet 1942 Nicolas Vaptzarov doux cadet
avec la vie sous les sourcils a voulu emporter un peu de ciel dans son regard»
Víctor Rodríguez Núñez (Cuba)
contre toi ceux qui avaient
ceux qui savaient
ceux qui commandaient
contre toi ceux qui obéissaient
contre toi les chiens
les chiens obéissant aux hommes
aux hommes qui obéissaient
tu n’avais aucune chance, Nicolas,
pourquoi,
pourquoi as-tu continué à te lever ainsi mains nues ?
Quelle folie t’a fait lever debout, Nicolas,
mains nues ?
Puisque
tu n’avais aucune chance,
aucune,
contre les chiens,
Nicolas Vaptzarov ?