Où pourra-t-on trouver en ce val de misère
Un lieu tant arrêté dont tu ne chèses bas,
Considérant d’Héli l’inopiné trépas,
Mourant en sa maison assis sur une chaire ?
C’est faute de raison quand, timide, on révère
Le monde déguisé dont les gluants appas
Quelque fâcheux tourment ont toujours à leurs pas
Qui sont commencement de honte et vitupère.
Voguant dessus la mer serait mal à propos
D’y vouloir rechercher un assuré repos,
La mer de cette vie est toujours en tourmente ;
Et puis, comme aurais-tu un état arrêté
Si le joyeux sommeil, de fantôme excité,
De songes et d’horreurs nos esprits épouvante ?