J’ai crié dans la solitude :
– Mon chagrin sera-t-il moins rude,
Un jour, quand je dirai son nom ?
Et l’écho m’a répondu : – Non.
– Comment vivrai-je, en la détresse
Qui m’enveloppe et qui m’oppresse,
Comme fait au mort son linceul ?
Et l’écho m’a répondu : – Seul !
– Grâce ! le sort est trop sévère !
Mon coeur se révolte ! Que faire
Pour en étouffer les rumeurs ?
Et l’écho m’a répondu : – Meurs !