Une perle d’ivoire a gonflé mon chagrin
D’une moire de nuit attachée à ma vie,
Comme un lacet de soie en fil de broderie,
Dont mes rires d’antan frappent le tambourin.
Une armure en argent et son écu carmin
Habillent mes amours d’une tâche de lie,
Qu’un échanson divin verse sur la vessie
D’un pauvre homme en sandale échappé d’un bousin.
La besace de pluie aux replis de dentelle,
Gisant sur le sofa d’une douce donzelle,
Trahira ma vertu comme un rat le vaisseau.
Mais si dans mon cahier de poèmes en flamme,
On retrouve vos yeux dans un fin calligramme
C’est que votre amour fou m’ôte du caniveau.