Au flanc de la bière, le triple mur de pierre,
Sous la chair d’un drapeau enclavé dans le sang,
Lance le mikado au-dessus des enfants
Comme l’arlequin blanc qu’on voit au cimetière.
L’Egypte assoiffée de nourrices et d’ornières,
Valse silencieusement au fil du temps,
Relevant lentement, sans gant, le pan tranchant
De son tulle de gré surpiqué de lumière.
Salle vide de bal, le désert qui s’endort,
Veille, couché, comme un chacal perlé de feu,
Déployant sa poitrine enflée de sable et d’or.
Loin des terrasses, le souffle de l’aube perce
Enfin, l’anneau de la nuit, du stylet de son jeu,
Et dévoilant son corps, se couche sous la herse.