Brumes de parcs
Francis Etienne Sicard

Poème Brumes de parcs

Pointillé d’or,
votre parole
trace,
à l’envers,
le cercle
de mes mains,
sur le soleil
couché
à l’ombre
de vos doigts.

Y-a t’il un rêve
dont la suave sève
vaille que l’on vieillisse
sans valise,
ni valse,
sans salive
ni liasse ?

Or,
telle la Sybille de Delphes,
à foison,
vous répandez
le verbe obscur
qui habite mes caves,
puis
vous glissez
enfin
entre mes cils éteints.