De boue le chemin est devenu.
Les arbres encore vivement vêtus.
La pluie récente parfume l’air.
Un million de feuilles se couchent par terre.
A la descente de la brume,
le bois secret s’allume.
L’enchantement est divin,
le temps n’a plus de fin.
Errer dans le bois,
voler du passé,
ramasser du thym
gentiment faire du thé.
Rarement le silence reste
dans ce ruisseau fascinant.
Caresser tout le savoir
dans les bras de maintenant.