Tout pleins de caresses vermeilles
Des frissons d’or venus du ciel,
S’envolent, comme des abeilles
De ta chevelure de miel.
Et ces filles de la lumière,
L’aile vibrante de plaisir,
Ont fait de ta blonde crinière
La ruche où pose mon désir.
Leur essaim sur tes lèvres fraîches
Des roses laissa la clarté ;
Mais tout le poison de leurs flèches
Dans tes yeux cruels est resté !