J'me sens léger le coeur lourd
Ma peur de dire de la merde me fait rien dire tout court
J'mets la barre haute tellement que la pression me roule sur tout l'corps
J'ai perdu l'habitude d'écrire j'le fais comme un docteur
J'en vois tellement bâcler leur shit que ça en devient passablе
J'envoie que dеs ogives on s'souvient des cratères pas des étoiles
Sans oublier qu'on est que d'passage
Faudrait qu'j'active que je passe la six
J'ai 6 projets de coté c'est nul j'archive
Ça fera des tonnes d'archives
Des thunes posthumes pour la famille
J'ai pas su en faire des murs ni de placer
J'entends des phrases sur des morts c'est déplacées
J'vis pour préparer la mienne j'suis grave cassé
J'me tue pour finir classé dans le classement des plus déclassés
Donc je sais quoi déclarer, le reste c'est poubelle
Je sais vers qui me tourner quand je regarde le ciel
Je sais qui je suis le soir, le soir et surtout qui j'aime
Je sais qui sont les fils de pute et le fils de pute qui gêne
Les années passantes me rendent mauvais au moins autant qu'elles le sont
Mes problèmes en héberge tant d'autres j'retiens jamais les leçons
Est-ce que tu peux me promettre un meilleur destin sans le son ?
Nan dit moi si ma vie aurait été moins catastrophique sans le son ?
C'est ma psychanalyse
J'ai fait qu'mentir à la psy qui souhaitait m'aider
J'ai fait que dire la vérité soudainement elle veut plus crever l'abcès
Elle m'a donné son coeur, alors j'ai tendu la main
Le temps d'un clignement d'oeil elle avait rôti le mien
C'est mal parti pour me refaire, j'ai pas su garder mon bien
Mais bon c'est pas la première fois que je repars de plus rien
J'ai été plus bas que terre, ** a pris ma place
Il m'a brusqué c'soir m'a dit de tout niquer sans l'mode d'emploi
13 Juin 2002 c'est le début d'mon histoire
13 Juin 2010 c'est l'heure du grand départ
Depuis ce jour les drames s'intensifient
Regarde bien dans mes jeunes cernes toutes les folies qui s'y lisent
Des mots sur des dingueries qui n'ont cessé de se vivre
Sous mes yeux ébahis, j'aurais préféré m'endormir si seulement c'était si facile
Mon regard est illisible, mes yeux imbibés de sang
Il suffit d'les presser pour faire boire tout un régiment
Observe les correctement et observe si je mens
Mon non verbal réagît plus, mon coeur fait que pomper le sang
Depuis cet ancien temps, je n'ai plus de sentiments
J'ai osé donner c'qu'il reste mais dosé n'importe comment
C'est pourquoi mes fossés résonnent de plaie de immense
J'aurais tellement aimé mentir que tous mes dires soient faux
J'en ai jamais bavé un mot j'resterai de marbre jusqu'à ma tombe
Et en vrai c'est que l'récit d'un homme, de passage comme un météore...
De passage comme un météore
Et en vrai c'est que le récit d'un homme
C'est que le récit d'un homme
De passage comme un météore
Que dire quand les dires se perdent ?
Que pensé quand ces dernières ce taisent ?
Absurde comme un enfant mort-né
L'absence fait qu'il n'atteindra Morphée
J'en ai jamais trop fait !
C'est pour ça qu'le vide est en place dans mon armoire à trophée
Étrange comme un accouchement post mortem
Noir est le coeur, sombre est le thème
Sensible de brûlures causées par un café tiède
Le remède se cache dans la tête de chacun pas le verre d'autrui
Mon coeur s'est cachée à Verdun, noyé dans une tranchée de pluie
Pourquoi l'homme à la tête des opérations perd la tête à chaque fois ?
Simplement parce que c'est un homme et un homme ça n'a pas l'choix
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