Que ce miroir baisse les yeux
Je te jure que les miens ont déjà été bleus
J’ai bien l’intention d’aller mieux, un jour
Mais il se peut que je trouve ça lourd au bout de deux
À trop m’observer dans votre regard
Je me… je me perds à bien des égards
Mais je me reconnaîtrais pas si je devais m'confondre en excuses ; t’façon, t’sais quoi ?
Les excuses, c’est juste un prétexte pour recommencer
Je fais souffrir comme quelqu’un qui a beaucoup trop souffert ou, finalement, peut-être pas assez
Je reste zen, je reste zénèr
Galère d’être sur la mauvaise voie mais que ça t’empêche pas d’avancer
C’est dans le vide que je me complais
Complètement complexé, dire que certains tentent d’inventer
Une nouvelle façon de m’imiter
Trou du cul… tu peux marcher sur mes pas mais dis-moi que feras-tu, lorsque la neige aura fondu ?
Même mes proches ne me connaissent que de nom ou de vue
Pour beaucoup, je serais incapable de faire ça
En infraction de seconde, tout bascule ; t’appelles chez toi, tu dis :
« C’est moi » et on reconnaît même pas ta voix…
Avec une cagoule, je me trouve élégant
Dans mon environnement, je me sens pas dans mon élément
Avant, ça allait à peu près, je me ressemblais
Maintenant, je meurs sans blé
La meilleure chose qu’on puisse offrir aux gens, c’est leur reflet
Déjà persuadé : dans le vague, personne se refait
Dès que j’aperçois des foules
Je pense à une mitraillette qui se défoule
Que je vous noue importe plus que ce que je nous voue
Mi fougue, mi raison
Bien sûr qu’elles me causent du tort vos comparaisons
Nan, c’est pas que je t’aime pas, on se connaît pas en soi
Ce que je vomis chez toi, c’est juste l’image que tu m’renvoies
J’ai plus le courage de ceux qui paraissent
On verra quand la question se reposera
Quand j’vois mes semblables, j’ai peur de devenir pareil
Ceux qui soulignent ma différence préfèrent ensuite que je la raye
Plus rien ne sera naturel
Je simule mes réflexes et arrive à un âge où tu restes tel quel
Condamné à faire durer ce sale quart d’heure
Ce qui est bien quand t’es vraiment tout seul…
C’est que tu commences à être plusieurs…
Ce qui est bien quand t'es vraiment tout seul
C'est que tu commences à être...
J’étais pas moi-même donc forcément, je démens
Demande au temps qui court de bien vouloir être clément
Dans mon Trou Normand, j’suis passé du trouble au trouble
Pour accueillir le diable, il fallait bien que je me dédouble
J’étais pas moi-même donc forcément, je démens
Demande au temps qui court de bien vouloir être clément
Dans mon Trou Normand, j’suis passé du trouble au troublePour accueillir le diable, il fallait bien que je me dédouble…
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