Lumière au loin comme un phare
L’éclairage effleura notre civadière
Demain sera hier il déjà tard
Notre regard est nouveau il est déjà terne
Apeuré par les cris de la mer
Tu me désespérais par l’amour faux
Simple divertissement des grandeurs de Neptune
Je rends hommage les soirs de 7 Lunes
Le bras endormi par une dose de morphine
Le plus odieux des hommes mais le sais-tu
Je m’endors dans les bras de la Morphée
Me découvre dans un rêve en dehors de nos unités
Plus rien n’est beau tout est relatif
M’efforce d’ouvrir les yeux, toute impunité
Les crimes sont les faits d’une logique animale pensée translative
J’dis pas que d’la merde mais y’a qu’ma feuille pour l’savoir
Plus d’un an qu’j’ai rien sorti j’suis pas satisfait
Que des vieilles tracks pour mon semblant d’fan base
Pour avoir des vues et rassurer mon semblant d’estime
Si on suit le public on arrivera nulle part
Si on suit nos cœurs on arrête dans le business
4h du mat j’suis dans l’parking de Montpar
Si on s’fait contrôle’, ça sera dans la finesse
écouteurs dans les reill’-o
J’finis mon texte, mode avion
Mais ça revient au même si j’ai qu’une barre de réseau
J’essaye de voir plus loin que le mur de bitume à deux mètres de ma tête
J’re-técla mon teh comme si ça allait m’aider, battement de cils, j’rêve de relancer les dés, p't'être
Qu’faut qu’j’arrête de parler sans savoir ce que j’suis
Que j’arrête de fumer sans savoir ce que j’fume
Que j’arrête de tailler sans savoir ce que j’fuis
De m’retrouver seul sans savoir ce que j’vis
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
J’sais plus comment faut qu’je pense
J’sais plus comment faut qu’j’écrive
J’sais plus comment faut que je mène la danse
J’sais plus comment faut que je mette le 10
Toujours sur le rainté
Si jmets 3 frappes sur 4 y’en a aucune de cadrée
Pas besoin d’être intact
J’connais mes défaites, celles du padré
Mais viens pas dire qu’j’ai raté
T’es personne pour moi y’a qu’les frères pour me critiquer
Que les frères pour me relever
Que les sœurs pour me rassurer
Que la peur pour faire redescendre sur terre
La vapeur pour un semblant de sûreté
De la fumée dans les artères
4h du mat j’suis sur Arte
Seul dans la vie comme un principe de rareté
Des cernes sous les yeux couleur sang couleur grise
On le ressent t’as l’air triste
Couleur sang couleur grise
On le ressent t’as l’air triste, on le ressent t’as l’air … seul
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
Fuck leur symétrie ne l’ont pas dans leur âme
Observe leurs textes ne verra que la rime
Dans un bateau ne verront que la rame
On se perd dans l’horizon s’éloigne de la rive
Ne cherche que ce qu’ils connaissent
T’étais si sûr de toi t’as découvert le son le futur c’est qui connasse
C’est pas d’ma faute si j’suis comm’aç
Tellement superficiel que je n’suis pas serein si j’ai pas la virgule sur ma godasse
Godamn j’ai fait tout ça tout seul il faut d’l’audace
Péter l’gars dans un bat si ça québar la 10
J’accorde ma guitare j’mets le capodastre
Que d’l’amour dans les yeux comme un gars bouddhiste
J’fais du mieux qu’je peux avec les pensées qu’j’ai
Trop néfaste pour les miens, trop néfaste pour moi même
Depuis mes 9 ans j’fais que ressentir l’rejet
Ressert le revé, j’ai les yeux rouges couleur sang couleur haine
Tellement de moyens comment j’ai fait pour tant galérer
Mauvaise fréquentation sur amour intrépide
Guerre de la vie quelques viols à gérer
Normalisé j’ai du sang sur les mains pas d’répit
C’est même plus qu’on dort plus c’est qu’on dort pas
Subis la vie comme une torture, pause déverrouille pour twitter sur le portable
Ta 17ème notif’ concernant le port d’arme
Avant ça y’a tous les snaps de tes potes, illusion perpétrée sera la claque de l’époque
Un écran c’est pas la même que la vraie vie
La vraie vie n’est pas photogénique boloss
Reste pas la, j’fais ma L1 Philo dans le vide
Mes nuits dans le stud’ et mes ress dans le vip
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
Seul, jusqu’au bout de la nuit
Jusqu’au bout de la vie
Jusqu’au bout de mes sentiments
Jusqu’au bout de mes vices
Seul, seul, seul
Seul, seul, seul
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