Dans les nuages, j’crois que je pige plus trop rien
Elle m’a dit : « Fais-moi mal, c’est ça qui me fait du bien »
Je sais, je sais, je sais, je sais
Je sais même plus te dire à qui j’en veux quand je dresse mon majeur en l’air façon teenager
J’dresse mon majeur, j’dresse mon majeur, j’crois que je pige plus trop rien
Elle m’a dit : « C’est pas mal mais j’pense bien que je suis pas fan du refrain »
La voix rocailleuse de la veille et l’oreille qui se relève pas du KO technique
Il y a des traces sur les draps, j’suis retombé dans son lit, pour son bien faut que la go me quitte
Ça, ça je me le dis qu’à midi, j’dois, j’dois encore traverser le jour
J’crois, j’crois qu’il faut que j’appelle Cassidy
Voir, voir si hier soir j’étais pas trop lourd
Woa, j’en apprends des fameuses sur ma gueule
C’est ouf comme une vie s’résume en un quart d’heure
Certains dans des cartons qui vont dans des camions, tu vas moisir ailleurs
Bref, j’ai pas mis de capote j’en ai peur
Elle se dit ange mais j’la sais Satan
J’me suis retiré mais était-ce à temps ? Bof
En tout cas, elle prend dans la gueule
J’continue, j’continue sur un chemin de croix au mieux contigu à la joie
Confiture qu’on simule, qu’on étale sur des photos de profil
On s’illustre et moi qui ait peur de parler comme un vieux con
Tangente, cosinus, j’fais des pirouettes pour me casser le ???
Des girouettes bien sapées, surclassées, pourchassées par l’anonymat
L’épouvantail, que dis-je l’abominable homme de l’anonymat, ouais on flippe de c’t’anonymat
Peur de pas vivre et si peur que les autres se rendent compte qu’on est vide
Et on flippe de la nuit, de la mort, des chats noirs, du silence
Du suicide de c’t’ami qui surprend pas tant que ça
Sinistrose, sinistrose
Laissez-moi vivre dans ma sinistrose
Sinistrose, sinistrose
J’continue, j’continue, Fab’ déshabille la prod
Retour à l’essentiel que j’la pile à mort
J’veux peura, peura, genre j’ai bien pris ma drogue
Sur le parking à l’ancienne puis d’mon mirador
J’regarderai le soleil se lever sur une vie éteinte
Dernière étreinte
Bébé, oublie ton billet de train
J’veux te faire l’amour, j’veux qu’on s’fasse le mal
J’veux que me quitte c’t’impression qu’il y a une vie normale
Et que nous, ben là-dedans, inéluctablement, on marcherait à côté
Des Calanques, on raterait la beauté
Décadent, j’suis foncedé, j’suis fauché
C’est marrant quand t’y penses, moi qui voulais te sauver
15 du mois, j’me répète, j’suis foncedé, j’suis fauché
Y’a des regards qui t’racontent que t’avances pas
Mais je garde près de mon cœur les balançoires
Le souvenir du petit prince, mon gars François
Mon gars [Viscaille], mon gars Julien, mon gars Veence
Ça devient ouf, j’comprends plus rien
Et je rappe et je chante mais j’capte plus bien
Toutes ces absences mais j’crois que le sens attendra
J’ai croisé les meilleurs, j’vois qu’ils partent sans moi
Dans les nuages, j’crois que je pige plus trop rien
Elle m’a dit : « Fais-moi mal, c’est ça qui me fait du bien »
Je sais, je sais, je sais, je sais
Je sais même plus te dire à qui j’en veux quand je dresse mon majeur en l’air façon teenager
J’dresse mon majeur, j’dresse mon majeur, j’crois que je pige plus trop rien
Elle m’a dit : « C’est pas mal, c’est toi qui me fait du bien »
Je sais, je sais, je sais, je sais
Je sais même plus te dire à qui j’en veux quand je dresse mon majeur en l’air façon teenager
J’dresse mon majeur, j’dresse mon majeur, j’crois que je pige plus trop rien
Elle m’a dit : « C’est pas mal mais j’pense bien que je suis pas fan du refrain »
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)