Un corps sculpté dans le noir de l'ébène
Un regard pénétrant digne de milliers d'yeux
Une touche de rouge échappée de l'éden
Une éloquence déroutant les cieux
Pour sa parade nuptiale
La belle tisse sa toile
Peu à peu l'étrangère
Se mue en familière
Librement séquestré
Cocon de volupté
Elle a mordu mon cœur
D'une divine douleur
Épris dans ses filets
Je me suis attaché
Mais de la belle à la bête
Il n'y a qu'un pas
Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes
Au fil des saisons
En elle se révèle
Le venin mortel
De l'humiliation
Craignant la crise je m'écrase
Mais mon mutisme l'embrase
Elle fait pleurer mon sang
Au flux d'un torrent
Puis se tait le vacarme
Puis se tait le vacarme
Ses larmes armées de charme
Encore me désarment
Sous le voile la veuve noire
Rêve mes chrysanthèmes
Chez les mâles de mon espèce
Subir les coups de sa maîtresse
Est l'ultime faiblesse
Hommes ou femmes ainsi meurtris
Exposez le non-dit
Faisons écho de l'ecchymose
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