Arme Automate
Traître Câlin
paroles Traître Câlin Arme Automate

Traître Câlin - Arme Automate Lyrics

Infernal tel Hadès, six pieds sous cieux
Émancipé des affres, mais toujours soucieux
De renier les astres, mais jamais sans ciller
De déposer les plaintes des abysses sous scellés

La nuit tombe le masque, des persona
Aussi grave que le glas que le père sonna
Du bout de ses yeux blancs, il le fait résonner
Comme un bourdon de chair dur et déraisonné

Devant la mort comme une offrande la froide idole que l'arme attend
Telle une flamme s'agite au vent d'un Zéphyr ou d'un Harmattan
Quand le destin choisit sa proie, elle rit de peur ce charlatan
De l'euphorie à l'abattement, voilà les ponts que l'âme tend

Ton verger des hectares d'extérieur d'exhalaison :
Un anti soleil noir où l'on récolte les poisons
Tes tempêtes, un mouroir où vient s'échouer ta passion
De fabuleux bâtard toujours en mal de rédemption

Ce charnier d'anges ingrats où la fange s'exalte
Cet exil du trépas que l'agonie exulte
Tu le portes comme un manteau, de plume et d'asphalte
La douleur en oripeaux se froisse en robe de tumulte

Au loin perle le lait au front du martyr
Constellations de plaies qui pleuvent de plaisir
Écoute s'il te plait les échos des soupirs
Maintenant de plus près, les vois-tu s'épanouir ?

Attends-tu toujours tomber, la manne autonome
Comme la mort voltiger dans les voiles de l'automne
Ah ! Ta froide espérance rend ton âme monotone
Vois où tu es rendu : ta seule arme est l'aumône !


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