Enfin ! Madame, qu'est-ce qui vous prend ?
Ne vous ai-je pas prévenu qu'il me fallait plus de temps ?
Ne m'embrassez pas davantage et cessez vos enfantillages !
Ces jeux ne sont plus de nos âges
Je ne suis pas celui que vous croyez
Mais bon... restez prendre un café
Dieu ! Que les femmes sont obsédées
Par le désir de nous toucher
Nous, les hommes, demandons à rêver
Les yeux ouverts et sans arrière-pensées
Enfin ! Madame, vous continuez ?
Ne vous ai-je pas averti que quand vous espérez mon lit
Vous ne respectez pas l'adage
Que les garçons de bonne famille
Sont aimables après leur mariage ?
Je ne suis pas facile, vous voyez
Mais bon... Voulez-vous encore un café ?
Dieu ! Que les femmes sont obsédées
Par le désir de nous toucher
Nous, les hommes, demandons à rêver
Les yeux ouverts et sans arrière-pensées
Enfin ! Madame, quoi, vous partez ? (déjà?)
Ai-je dit quelque-chose de mal
Pour ainsi clôturer le bal ?
Voyez, mes vêtements ont glissé
Me voilà nu dans mon salon
Vous avez eu ce que vous vouliez
La nuit est à nous mais promettez
Qu'au matin vous repartirez
Sans discours et sans simagrées
Après un grand bol de café
Dieu ! Que les hommes sont réservés
Trop romantiques pour consommer
Vous, les femmes, agissez en premier
Et prenez les devants pour mieux voler
Notre innocence et nos virginités
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