Tu vois à l'usure, j'ai enfin pu mettre fin à tant d'années si dures pour nous.
Tu vois à l'usure et à celle de mes chaussures dans le placard rabattu, abattues.
A l'instant présent, j'ai pris soin de milliers d'instantanés de bouquets fanés.
A la vie, à l'orée de la fin d'une histoire qui était pourtant tellement belle à crever.
A l'usure, tu m'a eu, au fur et à mesure que tu n'voyais plus, voyais plus la trace de mes blessures...
Mais tu vois c'est à mon tour d'évoquer un passé qui nous attend lassés enlacés,
mes lacets délacés, nous feraient pourtant tomber si emmêlés ils ne craquaient jamais.
A l'usure, tu m'a eu, au fur et à mesure, que tu n'voyais plus, voyais plus l'empreinte de mes blessures.
Mais vois comme elle se perd ma peine, comme elle me serre, comme elle s'invite en moi.
Tu vois à l'usure tu m'as fait jeter l'éponge dans ce combat d'avance perdu.
J'ai même mis des gants pour faire de ma main de fer un étau fragile qui ressemble au velours.
A l'usure tu m'as eu au fur et à mesure que tu n'voyais plus, voyais plus la trace de mes blessures...
Mais à l'usure...
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