Mec c'est l'barouf
J'me suis vu à ras de terre
J'étais là où les nuages t'apaisent
J'étais là-haut, là où on chute à l'appel
J'étais K.O. c'était l'chaos mais c'est dur à s'rappeler
Blessé j'vois rouge, déçu j'cache ma peine
J'sais qu'le sheitan n'est pas loin et qu'j'ai juste à l'appeler
J'ai fait ma route, impossible de freiner la roue
J'suis bon qu'à courir et j'irai jusqu'à ma perte
Mais c'est part où ?!
J'ai fait l'amour jusqu'à la haine
La paix jusqu'à la guerre, la guerre jusqu'à la paix
La guerre jusqu'à la terre mère, jusqu'à la perdre même
Mais j'peux plus me reperdre nan, j'peux plus me le permettre
C'est le barouf, donc gros j'fais des sons
Faut des réponses, pas trop s'poser de questions
Trop d'réflexion monte le taux d'dépression
J'te jure parfois il y a de quoi se faire sauter l'caisson
Nan nan nan
Faut pas trop qu'on s'prenne la tête (nan nan nan)
Sinon y'aurait d'quoi perdre la tête (nan nan nan)
Frère avant qu'le ciel m'appelle, si j'reste terre à terre cette voix s'taira pt'être
Enfin j'y croyais vraiment mais j'sens qu'c'est raté
Toujours la même fumée qui bouche mes artères
Toujours la même buvette qui nous désaltère
Souvent r'dérapé et fini raide par terre (nan nan nan)
Tant d'frissonnement quand l'emprise augmente (Tant d'frissonnement quand l'emprise augmente)
Entre isolement et emprisonnement (Entre isolement et emprisonnement)
Appauvri car les sommes manquent (Appauvri car les sommes manquent)
Ta peau vrille et tremble devant le manque d'apprivoisement (Ta peau vrille et tremble devant le manque d'apprivoisement)
Incomplet en ci, incomplet en ça
Manque de compétences stables, tout est incompréhensible
Sans compter en chiffre
Tout c'qu'on perd en shit
Plus d'euros, plus de neurones
Tous mes compères en chient
On m'a dit: "Contrôle tes pulsions avant qu'elles deviennent encore pires"
Pense aux répercutions c'est vrai qu'on s'emporte vite
J'ai du fumer des buissons pour m'endormir
J'ai du faire des trucs sombres pour m'en sortir
Mais j'suis pas un bandit, je sais où j'ai grandi
Plus près d'Gandhi que des gens qui mendient
Enfin c'est gentiment dit quand le monde meurt de faim
La faucheuse te feinte et règle ton heure de fin
Moi t'sais moi j'suis pour la paix et j'le revendique
J'danse avec les tornades j'me fous de c'que le vent dit
Trop peu de gens honnêtes, trop peu de gens dignes
Trop peur de s'envoler ouais trop peur de grandir ouais
Trop peur de s'en remettre aux peu de gens dignes
Aveuglé par des cons
C'est pas l'huissier qui va meubler ta maison
Y'a l'bluff et la pression
Y'a l'meurtre et l'agression
Y'a l'meurtre et sa raison
Y'a l'heure et y'a l'décompte avant que le gong ne retentisse
J'me sens petit, que des blessures et des pièges sournois
J'essaie d'pardonner, je cherche l'éveil du moine
Pas assez d’ego pour croire qu'un dieu veille sur moi
Donc j'me démerderai seul, pour mes frères et sœurs
J'me démène des heures à essayer d'faire des œuvres
J'ai fait mes preuves, séché mes pleurs
Laissé mes peurs dans les ténèbres désœuvrés
Et je sais qu'j'ai mes reufs
Si j'dois refaire les mêmes choix, je sais qu'je les referai
Même si j'ai fait des erreurs
Si j'croise le miroir c'que j'veux voir c'est mes reflets
Cachés derrière un masque, où cette façade nous mène ?
On naît seul, on meurt seul, on est face à nous-même
Combien d'fois j'me suis dit : "Jamais j'vous décevrai" ?
Mais la bonne veille mauvaise habitude remplace la nouvelle
Quand le péché s'ramène, trop d'soirs où j'me déçois merde
Dans c'monde c'est si dur de rester soi-même
Ne plus s'reconnaître au point d'blesser sa mère
Comme un déchet au milieu d'ces sales merdes
Les gens se côtoient par intérêt
"Si t'as un plan cause moi ça m’intéresse"
C'est pas l'un d'tes rêves mais un cauchemar bien réel
Gamin tes dents faut qu'tu les gardes bien serrées
Loin du jardin d'Eden mes frères savent endurer
Tu sais pas dans quelles merdes on s’aventurait
Et si t'as vent du reste t'sais qu'on est pas comme ces traîtres
Tellement ces gars vendent du rêve le marchant d'sable s'en tuerait
Et toi t'achète une fausse réalité
Aussi fausse que celle qui prône l'égalité
Il faudrait s'taire ou il faudrait la quitter
Mais c'monde te laisse crever s'il sait pas qui t'es
Ils m'ont dit : "T'es al donc tiens prends ta part"
Si tu cherches un monde idéal y'en a pas
Attends qu'ça passe, prends un grand appart'
Je ferai bande à part si c'est ça l'système
Le monde est trop superficiel
Recherche qu'des bonheurs artificiels
Et les hommes ont si peur du ciel
Prêt à commettre des meurtres sacrificiels
Tout est paradoxal, tout parait donc sale
Des gamines apprennent la pureté par un dixa
Va préparer ton sac faut qu'on s'barre de c'monde
La comparaison s'arrête donc arrête ton char'
"On est pas responsable"
Tu peux pas m'répondre ça
Si t'as armé ton char
T'es pas taré qu'on sache
Mais faut que pas qu'j'pète mon câble
Donc t'sais quoi restons sages, t'sais quoi restons calme
T'as raison, reste dans ta maison et caresse ton chat
Ça les concerne mais ils sont pas responsables
J'dois être con certes, ça m'déconcerte même si t'as raison
J'veux pas d'tes conseils, j'connais assez l'bon-char pour me passer d'ton aide
J'connais assez l'concept, nous c'est la paraisse qu'on chasse
Viens voir les concerts et ramène ton shab
Et deux-trois d'tes confrères tu vas voir les sons frais
Car il parait qu'on taff (Ouais il parait qu'on taff)
Ouais il parait qu'on taff
Même si pour l'succès on a pas les contacts
On va pas sucer, on en fait pas des montagnes
On vient parler concret, pas parler contrats
On rappe que des sons vrais, on veut pas d'tes montages
On sait sur qui compter, on veut pas d'tes comptables
Mon crâne enfumé comme les cratères d'Otak
J'ai ramené mon teh et mon tas d’effrontés
Gros on tacle et on perce, gros l'attaque est frontale
C'est l'barouf x16
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