Un mur de briques longe la gare
Lumières obliques ombres du soir
Et l'infini comme ultime combat
Tendu, détendu des spasmes
Dans tous les sens
Tu sais qu'on brûle ici
On dirait que le vent nous fuit
Le vent nous fuit
En frontal même pas mal
Les brisures les casses
Les commissures arrachées
C'est de l'air pour les dents
Dur de croire qu'on crève
Ou qu'on fond comme du beurre
Et tu pleures tranquillement
Le monde change
On devient des putes quand-même
Direction le paradis
Le vent nous fuit
Et passe le temps
Déjà 20ans de quand
Est-ce qu'ils vous sentiront
Je laisse tout au fiston
Et la gangreine prend
J'peux plus faire mes tartines
Direction clinique de l'aéroport
Trop de monoxydes
De plastiques acides
De villes brûlées
Au-dessus de ces contes
Qu'on nous livre mais qu'on ne vit pas
Et bien au-dessus de l'anesthésie
Qui nous rend plus froid
Et passe passe le temps
Déjà 30ans de quand
Est-ce que je deviendrai puissant
Terrible, terrible carcan
Vue de l'enfer
Vu à l'endroit
Calme précaire
Tous des soldats
Vue de l'enfer
Goût de napalm
Dégoupiller
Dégoupiller
Un mur de briques longe la gare
Lumières obliques ombres du soir
Et l'infini comme ultime combat
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