SONNENT LES LARMES
J'aimerais comprendre toutes ces questions qui m'agressent
Les douleurs qui ont fait fondre le peu de graisse qui me reste
Cette boule, ce mal qui se balade de mes entrailles
Jusqu'à mon crâne puis se joue de ma vie à la courte paille
A qui la faute ? Je me le demande
Est ce de la mienne ou de l'autre ?
Les écarts, la démence d'événements antérieurs
Le parcours , la souffrance de mes prédécesseurs
Les faiblesses, la peur de mon for intérieur
A prendre les commandes, la mesure du temps
Campé sur mes positions malgré la force du vent
Divers courants influants sur mes choix
Ma foi, entre ce qu'il y a de vrai et les légendes
Noircit un avenir que j'appréhende
Tentations, méandres du monde, plaisirs
Jouissances sans lendemain rythmées au son de la décadence
Seront-elles fatales à l'éclosion de ma semence ?
Je prie le ciel, mon Dieu bénis mon endurance
Le vent souffle, la roue tourne
Les portes s'ouvrent, on s'engouffre
Le temps passe, on se ramasse
On se cherche, on se trouve
On échange, gagne au changement, évolue
Evalue ce qu'on a vu, ce que j'ai lu
Trop de problèmes, non résolus
Sonnent les larmes et on s'arme
Monte les marches, même si on souffre
On aime jusqu' la haine
L'odeur du souffre, récolte ce que l'on sème
Toujours en course, même à la traine
Porte ma muse , roule ma bosse
Vider mes poches pleines de roches
Et malgré tout à cette vie je m'accroche
Le bilan est lourd, facile à tomber dans le panneau
Un peu plus de cran d'audace ne seront pas de trop
A rallumer le flambeau
Beaucoup aimeraient nous voir crever dans la crasse
Même ceux que tu portais dans ton estime, et j'en passe
Je t'apprends rien gamin
Mate le film, lis le titre
La vérité est parfois dure à accepter
Mais putain, qu'elle est bonne à exulter
Surtout quand elle fait tilt
Prend la poudre d'escampette
Que ça pète à la tête, craque l'allumette
Pour que le corps crame son squelette
Devienne cendre et poudre
Cet or si bon mentor qu'on a fait moudre
A donné tant de cicatrices
Qu'on a dû coudre et en découdre
Ainsi va la vie voici la suite et coetera
Le vent souffle la roue tourne
Les portes s'ouvrent, on s'engouffre
Le temps passe on se ramasse
On se cherche on se trouve
On échange, gagne au changement, évolue
Evalue ce qu'on a vu, ce que j'ai lu
Trop de problèmes non résolus
Sonnent les larmes et on s'arme
Monte les marches même si on souffre
On aime jusqu'à la haine
L'odeur du souffre récolte ce que l'on sème
Toujours en course même à la traîne
Porte ma muse roule ma bosse
Vider mes poches pleines de roches
Et malgré tout à cette vie je m'accroche
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