Quand les pensées de minuit viennent hanter l’aube
Quand la note séduit et en devient une dope
Une mélodie dans les tavernes, tel une sirène, me rend fou dans ma caverne
Mille et une nuits, tu me bernes, toi ma reine, un beau jour, tu me dis
J’aime ça.
À tes mots, fidèles notes qui ligotent mes maux,
À tes défauts, sincères, voile mon ego et mes prières.
C’est ma séance et je suis mon propre thérapeute légèrement sadomasochiste, à croire que ton départ résiste.
Et le tempo s’en est allé, vient battre la mesure, abattre tes censures et tu finis par conclure que j’aime ça, à croire que j’aime ça.
C’est juste une mélodie.
Une autre mélodie
Une putain de mélodie
Rien qu’une autre mélodie.
Alors, je m’égare sur les comptoirs, à ma muse, on s’allume et on se fume, tel notre histoire s’éteint dans un cendar.
La chance d’être créatif, un mal-être sous sédatif, maladie, mélodie, mélange étrange malhabile.
Quand même, c’est un désaccord, on est sur le même accord, cette chanson est une discorde, lâcheté de mon cou et d’une corde.
Le piano joue sur une cadence, à défaut de vivre dans ton silence et dans ma noirceur de la brillance, j’entends encore tes avances.
Que j’aime ça.
C’est juste une mélodie.
Une putain de mélodie.
Une autre mélodie.
C’est juste une mélodie.
C’est juste une mélodie.
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