[J.Keuz]
Qu’est-ce qu’il te reste quand tu es seul ? Face au miroir de ta conscience…
Côté sombre, à quoi tu songes ? Au fait que l’existence est un non-sens ?
Ou à ce que tes potes peuvent bien dire de toi ? Si tenté qu’ils le soient
Tout est envisageable quand les paupières se baissent
Parle du meilleur… Le pire a mauvaise presse
L’hypocrisie rend la vie sociale acceptable
Qui peut se vanter de dire ce qu’il pense à ses parents et amis ? Personne, ça c’est admis
Mensonges, messes basses et mesquineries se confondent… Tu broies du noir
Mais mieux vaut détourner le regard de ce à quoi on songe à peu près tous, une fois les yeux clos
Oui tu parles de changer de ville dans tes phrases
Mais elles sonnent comme celles d’un type sans espoir
En vrai, tu le constate : la franchise est un mythe ancestral
Ne compte pas sur une aide quelconque
Abandonne ce qu’il te reste d’illusions sur la nature humaine, sans t’exclure du lot
Que les pensées les plus laides s’échappent de cet encéphale
Cette soif terrible de revanche mérite d’être étanchée
Une aigreur aussi pure se déguste fraîche
Et je serais toi, je réviserais mes pamphlets…
La biblio de Schopenhauer est longue, mais son histoire est courte
Allons à l’essentiel, vise bien le centre de ce miroir, et shoote
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