Je t’aimerai tant que tu le voudras
Je borderai ton lit, je changerai tes draps
J’arroserai chaque jour ton lilas
Et à la nuit tombée, je mourrai dans tes bras
Chaque fois que tes yeux m’accordent ton regard
J’ai le ventre qui jeûne sous des draps de misère
Et j’étouffe de joie comme au temps des prières
Quand je vendais ma mère pour un Saint-Bernard
Je bercerai tes chagrins et tes joies
Je boirai tes cheveux, je me noierai de toi
J’aurai du feu tout au bout de mes doigts
Pour te faire un été quand tes pieds auront froid
Qu’il m’est doux de t’entendre me parler de toi
De ton père esseulé, de ton dernier poème
De ta tristesse aussi, de savoir que je t’aime
Et de ta solitude et de ton célibat
Je chante en moi le plus doux des doux chants
Je me parle de toi en paroles d’enfant
Et chaque soir, quel que soit le couchant
Chaque soir depuis toi, mes beaux soirs de doux temps
À trop creuser le temps, je ne creusais qu’un trou
Je voulais mijoter certains soirs de décembre
Cette nuit attendait qu’il habite ta chambre
J’ai dressé un autel, je prie à genoux
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