Sur le trottoir de nos emplettes
À nos talons, bien accroché
Le couinement d’une roulette
Nous suit avec fidélité
Sur le chemin des commissions
Écoute la chanson de l’ennui
Depuis quinze ans, ça fout les j’tons
On est suivis par un caddie
Passent les années qui s’étirent
En longs chapelets de soupirs
L’amour se meurt, tous feux éteints
Dans les accidents de train-train
Patin couffin, chaussons molleton
Bouillon, poireaux, téléviseur
Jusqu’au Texas de nos feuill’tons
Ça sent la cire et le chou-fleur
Le tilleul menthe ou la réglisse
Sur les tisanes, on est d’accord
Mais sur le tube de dentifrice
C’est toujours moi qu’ai tous les torts
Passent les années qui s’étirent
En longs chapelets de soupirs
L’amour se meurt, tous feux éteints
Dans les accidents de train-train
Entends ce silence qui braille
Autour d’une soupe aux vermicelles
Faudrait que ce train-train déraille
Pour revoir quelques étincelles
Les habitudes cachent l’usure
Elles sont comme des pas japonais
Où le pied se pose à coups sûrs
Mais sans quitter le jardinet
Passent les années qui s’étirent
En longs chapelets de soupirs
L’amour se meurt, tous feux éteints
Dans les accidents de train-train
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