La tête en croix dans mes chaussons, j’aspirais fort à l’allongeade
J’me doutais pas qu’sous l’édredon, se tramait une embuscade
J’me voyais parti pour la nuit, tant ma fatigue était énorme
J’en étais tombé sur le lit comme un tampon de chloroforme
Au moment pile où je m’endors, j’en profite pour me réveiller
Le regard monté sur ressort, le reste au ras du plafonnier
J’ai dû m’en taper un de trop, c’est à chaque fois la même histoire
Elle frappe la nuit et dans le dos, la félonie du café noir
Elle choisit toujours bien son heure, l’autre empaffée de caféine
Petit jus de percolateur, je te hais toi et ta copine
On croit s’assoupir en sursaut, on s’réveille comme un cran d’arrêt
Petit café, mon gros salaud, café de trop, que je te hais
Caféine
Moulu, moulu
Petit moka, tu m’as moulu
Je suis bouillu, je suis foutu
Au moment pile où je m’endors, j’en profite pour me réveiller
Le regard monté sur ressort, le reste au ras du plafonnier
J’ai dû m’en taper un de trop, c’est à chaque fois la même histoire
Elle frappe la nuit et dans le dos, la félonie du café noir
Malheur à celui qui, la nuit, a des retours de robusta
Des insomnies pures Colombie, la fièvre de l’arabica
Ça finit debout sur le lit, possédé par le cha cha cha
Malheur à celui qui, la nuit, est poursuivi par un caoua
Caféine
Moulu, moulu
Petit moka, tu m’as moulu
Je suis bouillu, je suis foutu
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