Depuis l’aube de l’adolescence,
Quand naquirent les premiers émois
Qui firent chavirer mon enfance, déjà tu étais là !
Pourquoi devrais-je faire silence, pourquoi garder le secret ?
Nier jusqu’à ton existence, toi que l’on ne nomme jamais
Alors que d’ébats solitaires en aventures à quatre mains
Tu me fis franchir des frontières, me fit aller toujours plus loin
J’explorais chaque latitude de mon intime géographie
Puis un jour avec gratitude je te revenais alanguie…
Mon clitoris, mon plus fidèle compagnon.
Mon clitoris, petit bourgeon dans son buisson,
Mon clitoris, posé telle une pierre précieuse
Dans l’écrin d’une huître soyeuse
Mon clitoris, posé telle une pierre précieuse
Dans l’écrin d’une huître soyeuse
S’ils furent quelques-uns à connaître mon corps, d’amour épanoui
Bien peu d’entre eux, je dois l’admettre, l’emmenèrent au paradis
C’est qu’il faut une tendresse experte, pour pouvoir t’apprivoiser
Celui-là qui devint ton maître, vit toujours à mes côtés
Mais s’il arrive que la vieillesse un jour me couche, seule dans son lit
Si tout le monde me délaisse, toi tu me tiendras compagnie
Et quand la mort n’aura de cesse que je lui emboîte le pas
Alors dans une ultime caresse, je te dirais adieu du doigt…
Mon clitoris, mon plus fidèle compagnon.
Mon clitoris, petit bourgeon dans son buisson,
Mon clitoris, posé telle une pierre précieuse
Dans l’écrin d’une huître soyeuse
Mon clitoris, posé telle une pierre précieuse
Dans l’écrin d’une huître soyeuse
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