Je t'écris d'un hiver long et impitoyable
Où tu m'as condamné à passer la saison
De l'insecte doré, de la feuille d'érable
J'attends le renouveau, et la résurrection
Dans le jardin glacé, quelques ombres s'approchent
Mes dieux apprivoisés doucement me saluent
Pauvre roi de fourmis, d'herbes sèches et de roches
Aujourd'hui mes sujets ne m'obéissent plus
On ne peut être roi si l'on aime à genoux
Toi tu voudrais l'amour un peu plus fort que toi
Comme tu seras belle en allongeant ton cou
Pour réclamer la mort à un plus fou que moi
Ma belle déchirée d'enfance interminable
Fuyant les incendies de palais en palais
Brisant les vases creux et renversant les tables
Et laissant tes cheveux en des lieux désertés
Ma belle, déchirée de sublimes tristesses
De métal dangereux, et d'automne en fusion
Tu souris sur un lit de larmes vengeresses
Et t'endors au creux de l'épaule des garçons
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