Faudra que ça s’arrête un jour ou l’autre, faudra bien que ça pète à un moment ou à un autre
Vas-y engraisse le clown américain, fabrique les armes que tu vendras demain
Achète la main d’oeuvre à un pris dérisoire, construis un empire et fabrique de l’espoir
Chie du rêve sur la gueule des passants et crée sous nos yeux un manque inconscient
Donne du pouvoir d’achat pour une vie meilleure et donne l’illusion que le bonheur se paye
Quand la vie se résume à ton porte-monnaie, à l’union d’optique d’un petit monde parfait
C’est de la viande qui baigne dans les flaques d’acide
C’est de la viande qui crève dans les marais putrides
C’est de la viande qui geint sous l’oeil des caméras
C’est de la viande qui croit qu’elle a toujours le choix
Mais elle a le choix de que dalle, que de fermer sa gueule
Ou de voter oui à la constitution, ou de voter non à la constitution
Mais de toutes façons tu te retrouves comme un con
Comme des cons
Des années encore
À vivre comme des porcs
On attend la mort
Face au néant
On fait semblant de rien voir
Comme un troupeau de moutons
Qu’on mène à l’abattoir
Il y a ceux qui rêve d’être la star de demain pendant qu’Endemol se frotte bien les mains
Et fait du pognon en vendant l’illusion d’un rêve accessible depuis ta télévision
Moi je vais t’en filer du cerveau disponible, regarde enculé comme je suis pile dans la cible
Je peux rapporter gros à ma chère maison de disque, dire un tas de conneries
Pour pouvoir vendre mon disque
Tu peux toujours faire de ton mieux dans la musique, essayer de sauver cette planète paralytique
Tu peux toujours marcher sur tous les champs de colza tu peux toujours aller à la fête de l’huma
Être un casseur de pub, militant actif pour je ne sais quel organisme à but non lucratif
Tu peux toujours essayer s’entailler la machine avant qu’elle t’attrape et te brise l’échine
Comme des cons
Des années encore
À vivre comme des porcs
On attend la mort
Face au néant
On fait semblant de rien voir
Comme un troupeau de moutons
Qu’on mène à l’abattoir
Comme des cons
Des années encore
À vivre comme des porcs
On attend la mort
Face au néant
On fait semblant de rien voir
Comme un troupeau de moutons
Qu’on mène à l’abattoir
Tu peux toujours te crever les yeux pour ignorer la réalité
Tu peux t’agenouiller et prier ton Dieu pour gagner ta place au paradis
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