A Armand mon pote, j'espère que tu reposes en paix
Ça fait des années mais ton image ne cesse de me hanter
T'es parti, depuis j'ai encore moins d'amis
Même ceux du G.A.N.G. ont beaucoup changé
Pour moi, comme avant je continue mon parcours
Je cours et enfin je peux t'envoyer le bonjour
Tu avais raison, le rap, c'était fait pour moi
Avec Stomy et les autres on pousse le Secteur Ä
Ah au fait, il y a aussi le Bisso Na Bisso
Un son sur lequel on aurait serré dans les soirées afros
On se tapera pas notre délire "vacances Cameroun, Congo"
On se souviendra que de la côte et des serrages dans l'eau
L'autre fois, j'ai vu ton frère calme, posé
Il emménageait, on s'est retrouvés, on a bien damé
J'ai plus trop de nouvelles du reste de ta famille
Ta sœur, ton cousin, ta mère : j'espère qu'ils vont bien
Parmi nos rates ou celles qu'on voulait, certaines ont fané
Je suis sûr que si on les croisait, on se mettrait à vanner
Je sais pas pourquoi je te dis tout ça, peut-être que tu le sais déjà
D'où tu es, tu es là, tu me vois, et...
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu te rappelles Armand, les frères, copains braillés
J'admirais, ils me racontaient leurs conquêtes
Cravate, soirée, tasse-pé, les rates aiment les lascars
Je voulais être quelqu'un dans le tiers-quar
Car de rien je voulais peser par mes propres moyens
Graver mes initiales en large dans le futur
Jour après jour, plus parano j'accélérais l'allure
C'est re-lou, dans ma vie, je suis devenu encore plus che-lou
Plus je gravis, je pèse, plus j'ai des histoires de fou
Les soirs, je fais de nouveaux rêves, à vrai dire des cauchemars
Au-dessus de ma tête toujours ce putain de corbeau noir
Dans la foule en furie, le film défile au ralenti
La faucheuse passe, la poisse, mon corps se glace
Ça se passe en soirée : "Passi, prends ça, enculé"
Maintenant, comme l'araignée, mes sens sont déclenchés
Je suis carré droit dans mon coin, froid mais où est passé
Le Passi qui délirait, qui tout le temps, s'éclatait ?
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Papa, c'est moi, salut, comment tu vas ?
Je sais que de là-bas, tu vois et veilles encore sur moi
Cedar, Annie, Eric, Christian, Joe, Steeve vont bien aussi
Si je te parle, c'est avec eux que je te salue aujourd'hui
Ils sont tous devenus papa et maman
À part le petit et moi, c'est pas encore le moment
Ah, vraiment tes descendants ont les mêmes traits que toi
Je suis plus vieux, je comprends mieux, avant je n'écoutais pas
Ton Passi a l'occasion de t'envoyer ces quelques mots
Fais une bise à grand-mère et aux tontons là-haut
Grand merci, c'est ainsi, je te dois la vie
Vives félicitations, ta grande famille est unie
Sois fier des tiens, tes filles, tes fistons
Ton passé, tes rires, colères, tu avais raison
Ma folie, toujours le rap, mon album t'est dédié
Ah, Tata Nzambé Taté, tu ne cesses de me manquer
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Tu me manques, là-haut
Tu me manques, là-haut
Tu me manques
Reposez en paix là-haut
Vous me manquez là-haut
Tu me manques là-haut (x3)
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