A me tenir debout
Dans des pentes friables
J'y ai laissé mon coeur
Et le peu d'un genou
Qui me tenait surtout
Quand des amas de sable
Défilaient sous mes pieds
Comme des morceaux de nous
Mais je ne laissais plus
Se mélanger au sable
Le ciment et la vague, l'avenir et le flou
Je construisais un mur
Si haut que les nuages
Pour se faire un passage
Se détournaient de nous
Mais de l'île, de l'île, de l'île
Tout nous paraissait alors
Comme si le monde était mort
Nous éteignions les feux
Nous évitions les plages
Cachons notre passage
Et nous manquions de tout
Pour échapper enfin
Au monde anthropophage
Qui du haut de sa rage
Se languissait de nous
Mais de l'île
Tout nous paraissait alors
Comme si le monde était mort
Sans plus se soucier de nous
De l'île
Les bruits nous semblaient moins forts
Comme si nos âmes et nos corps
Nous avaient coupé de tout
De l'île
Tout nous paraissait alors
Comme si le monde était mort
Sans plus se soucier de nous
De l'île
Enfin sûrs de notre sort
Libérés de nos efforts
Bien après les garde-fous
De l'île
Les bruits nous semblaient moins forts
Comme si nos âmes et nos corps
Nous avaient coupé de tout
De l'île
De l'île
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