Je casse, j’efface pour mieux recommencer
Les erreurs futures passées
J’entasse, les boires et déboires enfumés
Je ne me vois pas couler
Les histoires, les distances, les violeurs de mes cas de conscience
Rentrent chez moi sans frapper
Ils s’invitent, je les prends quand mon esprit prend la fuite
Je ne peux les éviter
Ce n’est pas que je le veux ni que je l’attends
C’est qu’ils ont peur de tout, de moi et d’eux les marchands d’illusion
Ils me prennent mes rêves et en font les leurres
Quand ils n’piquent pas le train qui voyage mon cœur
Si c’est mon destin qui m’envoie des fleurs, je ne veux plus rien
C’est pas l’envie qui me manque de croire encore
Mais trop de corps à corps joue l’air de mes regrets de plus en plus fort
Ils sont là partout, mes aimants de mort
Ils me rendent fou, flou, foutu de remords
Aurai-je le droit un jour à les mettre dehors, non, je ne veux plus rien
Je flanche, balance entre oubli et espérance
L’âme malade dirige ma danse
Je me bats, rester moi dans tous mots, tous mes choix
Qu’est-ce que t’as, ça ne t’plait pas
Tes discours, tes retours, mes fautes que tu pointes du doigt
Je les assume, te fatigues pas
Va prendre l’air, change de terre, je n’irai pas où tu iras
Tu n’as plus de place chez moi
Ce ne sont pas que des adieux ce que j’attends
C’est pouvoir être heureux, de tout, de moi, sans marchands d’illusion
Ils m’ont pris trop de temps, de larmes et de sourires
Quand c’était pas l’avion qui envole mes désirs
Si c’était la passion qui flambait ses délires, je ne veux plus rien
C’est pas non plus que je n’veux plus rien, j’suis dans le brouillon
De tant d’pages à écrire surtout sur toi, sur ma peur de l’illusion
Toi, tu me fais rêver, tu me portes tellement haut
Que j’ai froid d’y trouver encore des maux de trop
La plénitude m’appelle, elle t’appelle à mes côtés, je te voudrais bien
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