Venge toi
Venge toi
Venge toi
Venge toi
Venge toi
Venge toi
Venge toi...
Venge toi.
Sorti de mon sommeil, la nuit a un goût de sel;
Je suis un os grossissant dans un corps minuscule,
Redressé comme un sapin, résineux comme une plaie,
Ma main couverte de sang, affaiblie sous leurs dents.
Le bonheur est là-bas, loin de nous...
Nous ne le rattraperons pas et il court
Plus vite que toi et moi, alors danserons-nous?
Coudrons-nous nos paupières?
J'ai le coeur teint en noir,
Plié en huit, dans un placard.
Dis-moi ça, dis-moi ça, dis-moi ça, dis-moi ça
Retire donc une carte, redis-moi ça.
Le bonheur est là-bas, loin de nous...
Nous ne le rattraperons pas et il court
Plus vite que toi et moi, alors danserons-nous?
Coudrons-nous nos paupières, en silence?
Sur le pont tout là-bas se tient cet animal
Qui m'a brisé la main,
Il dessine dans l'espace une image terrifiante,
Du haut de ses douze échasses.
Il emplit la nuit de lui...
Dans le creux de mon oreille se confie
La silhouette qui un jour semble-t-il lui offrit
Une paire d'ailes
Pour t'emmener et te perdre...dans le ciel.
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