Où m’achetais-tu mon parfum
Celui aux effluves marines
Qui te faisait tanguer des reins
Rouler ta cambrure assassine
Toi pour qui mon essence était en odeur de sainteté mais
C’était sans compter qu’elle ne tenait
En un mot sur aucune peau
Tu ne pourras plus me sentir
Je t’ai menti comme on respire
Un parfum un parfum
Quelques extraits de ce mélange
Sur tes poignets, sur ton cou
Te suffisaient pour être aux anges
Croyant que je te suivrais partout
Parfois il suffit de quelques gouttes
D’un autre arôme pour qu’on se doute
Que la belle histoire touche à sa fin
Qu’on est trahi par un parfum
Tu ne pourras plus me sentir
Je t’ai menti comme on respire
Un parfum un parfum
Pas besoin de faire un dessin
Je m’évapore pour de bon car
Je n’étais pas de ces parfums
Que l’on retient dans des flacons
Tu ne pourras plus me sentir
Je t’ai menti comme on respire
Et tu pleures pour trois fois rien car
Au début de la petite idylle
Je t’avais bien mise au parfum
Je t’avais bien mise au parfum
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