Plus minot je me voyais jeune british
Je rentrais tard le soir la paupière lourde l'oeil qui brille
À l'âge où rien ne va, on me disait bien barge
Car je ne l'affrontais pas pour que la peur m'finisse
Bientôt la trentaine il faudrait que je reste calme
Ou que je laisse faire j'y pensais en traversant West Ham
Ou que je l'ignore mais j'y pense quand même
Souvent la nuit quand les enseignes clignotent
Il n'y a rien qui change j'y pensais l'autre jour
J'suis toujours pas sensé, j'ai rien rassemblé
Tous ils ont plané, il y a plein de piges qui sont passées
Mais le temps m'a semblé trop court
Toujours les mêmes histoires ils ont les mêmes problèmes
D'oseille, d'estime de soi, de sommeil
Même après le bon temps quand je suis content
J'ai du mal à faire confiance à qui que ce soit
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
Ils ont des rêves en plastique
Disent qu'ils restent en place qu'ils règnent dans Paris
Petit je regardais la pendule tourner
Je la ressens tous les soirs quand je rentre des cours du taff avant la dernière tournée
Je prenais la vie shot par shot en attendant que tout s'arrête
Calmer le feu sous ma tête
Il y en a qui bossent pour finir sur la plage moi pour pas couler
Les matins où j'ai plus la foi
J'y pensais en descendant le canal derrière Camden
Moi je rêvais de me calmer c'était bien quand même
Je reviens de loin je suis pas fils de riche
J'ai pas perdu ma ligne de mire, j'y pensais bourré à Finsbury
Je me disais que la route est longue surtout sans Benz ou Féfé
Personne me coupera l'herbe sous les pieds
J'avais vu le gardien qui s'avance
Il y a toujours moyen de marquer même si il fallait frapper avant
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
Les questions qui reviennent comme un cycle
Tous ces mystères quand je rimais y'avait rien de commun
Leur compet elle est bullshit moi j'ai d'autres soucis
Que j'essayais d'oublier en rentrant à Wood Green
Par la porte de derrière ou par la fenêtre
Je les ai tous cramé ceux qui préviennent ceux qui parlent après
Ceux cachés derrière le costume ou le masque
Qui tomberait sous le sabre juste pour l'hommage posthume
Je ne me suis pas retourné j'aurais peut-être dû
J'ai gardé la tête dure sans avoir besoin de la cagouler
Je n'attends plus d'être approuvé ou d'être exclu
Tant que tu n'as pas joué tu n'as jamais perdu
Trouver le juste milieu entre le rap de faire de l'oseille
Celui de fête foraine ou de petits vieux
La grande route ou la petite ruelle
On me demandait de faire des choix
J'ai choisi de tout manger à la petite cuillère
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
De janvier à la période estivale
À quoi bon changer si la fin du trajet n'existe pas ?
Je pensais qu'avec le temps on se sentait mieux
Tu me l'avais promis dans le blanc des yeux
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)