Je prends tes baisers comme s'ils étaient les miens
et les laisse à ma bouche suspendus,
comme autant de bruits inopportuns
que ta mère aurait peut-être entendu.
Je suis là, toujours là, comme un fantôme
errant dans la mémoire de nos parfums.
j'avance entre les murs d'une maison
que j'ai vu dans un rêve qui n'en était pas un.
Mais toi, toi que j'entends comme une note
qui n'existe pas, comme un tambour dans l'automne.
viendras-tu encore une fois me raconter ce que je sais déjà,
m'accuser comme on pardonne?
je prends tes baisers comme s'ils étaient les miens
et les laisse à ma bouche suspendus.
comme autant de nuits à ne pas décevoir
dans l'attente de nos corps rompus.
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