Assis devant ma porte
J'attends que mon cheval passe
Toute ma maison s'écorce
Et j'entends la pluie qui se fâche
Ca sent pas bon, l'horreur
Ca nous revient de loin
Nourri par des cowboys
Qui mangeaient des Indiens
Je continue quand même
Je ramasse mes oranges
Qui traînent devant ma porte
Des fois elles portent des anges
Malgré les feux des forêts
Qui tiennent notre histoire
Je continue à faire
Ma crête devant le miroir
Laïlaï laïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï...
A genoux sur la crête
J'entends que ça demande
Des milliards de caresses
Mais posés sur les cendres
Le bal de la tendresse
Ne voit jamais son tour
Le jour où toutes tes flèches
Ne seront plus dans tes discours
Il est temps d'baisser les cagoules
Qu'on voie tous les visages
Qu'on construise des remparts
A ceux qui nous mettent en cage
Et si de tout c'fracas
On en ressort vivant
J'te promets qu'nos crêtes
Ne prendront pas de gants
Laïlaï laïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï...
Nos crêtes ne s'ront jamais
Aplaties comme des crêpes
Non non, jamais à plat ventre
Sur des belles moquettes
Elles s'laiss'ront pas abattre
Par un vent violent
A part celui de la révolte
De nos sentiments
Il est temps d'baisser les culottes
Qu'on voie c'qu'on a dans l'froc
Car ils construisent des prisons
A ceux qui tournent en rond
Et si de tout c'bordel
On en ressort indemne
Je te promets qu'nos crêtes
Se soulèv'ront d'elles-mêmes
Laïlaï laïlaï laïlaïlaï laïlaïlaï...
(x2)
La crête c'est dans la tête
Laïlaï laïlaï
La crête c'est dans la tête
Tu vois pas qu'tu débordes ?
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