Et tant pis pour les cages en or
Tant pis pour le marquage au corps
Sûr qu’il faudra des sages encore
Et recouvrir des pages d’accords
Et tant pis pour les cages en or
C’est toujours mieux que rien
Tant pis pour le marquage au corps
Il nous reste nos poings
Sûr qu’il faudra des sages encore
Pour ouvrir des chemins
Et recouvrir des pages d’accords
Dans des livres sans fin
Mais qui es-tu mon bel ami
Je te vois blanc, je te sens gris
Un peu partout, vraiment nulle part
Tu butines un peu au hasard
Et puis ce sourire de façade
Mais il y a les rides qui laissent penser
Que sous le masque c’est le volcan
C'est l’art de la tempête contrôlée
On nous disait ce sera fini
Ça dure au-delà des mots
Ça devait passer comme la pluie
C’est juste une prison sans barreaux
Tout le monde sait ce qu’il manque
À ces armées de conquérants
Une bonne pincée de saltimbanques
Et puis un zeste de dissidents
REFRAIN
Tu te balades la tête haute
Paré du regard des vainqueurs
En observant les gens courir
Avec tes yeux de prédateur
Et puis tu retournes à ta base
Rendre ton rapport de mission
Devant tes grands qui se pavanent
En te jetant l’absolution
Ne t’inquiète pas on se connaît
On se croise souvent à l’entrée
On est nombreux à hésiter
Tous plus ou moins bien cramponnés
On s’en éloigne on s’en approche
On est tous des petits yoyos
Depuis l’école c’est l’habitude
On fait tous notre petit numéro
REFRAIN
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