Pavane, j’ai toujours peur que l’inspi tombe en panne
Arcane, art critique des mots en cavale
Si tu veux de l’art dans ton cœur d’artichaut
Touche pas, regarde
Comment ne pas séduire à l’heure de la parade
En rade, le cœur cherche refuge, comme toi
Camarade, poto d’barreaux, pyro en cabane
Tu n’as laissé que quelques fleurs là où les anges t’ont emporté
Que leurs parfums ravivent en chœur le cœur de tes frères éveillés
Adieu l’ami amertume, à la mer, va
Le vent des plaines, visage pâle souffle déjà
Musées affamés à fleur de peau rouge reine, poèmes
Des bossus et des borgnes pleines comme une lune indienne, je t’aime
T’en fais pas pour moi j’ai le pardon facile
S’il fallait l’refaire j’marcherai sur le même fil
Fille de joie, t’avais le cœur en vrac, je sais
C’est fini maintenant, tu peux dormir en paix
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Et quand ça tombe sous l’sens
Elle se retourne dans sa tombe
Elle était belle, bien sûr qu’elle était belle, mais j’trouvais rien à dire
Moi, le jour où j’suis tombée pour elle j’ai appris à écrire
Et quand on attendait tous excités le bus du jeudi soir
J’espérais juste la croiser pour gratter un regard
J’infiltrais chacun de ses cercles pour entrer dans sa liste
Je plafonnais numéro sept et je perdais sa piste
Lucette, c’était un doux mélange de
« Tu peux sûrement faire mieux »
De « Cours toujours » et de
« Attrape-moi si tu peux »
Elle donnait des leçons de maître sans ouvrir la bouche
Et regardait par la fenêtre quand on dressait des mouches
Lulu, c’était ce truc bizarre qui te tire vers le haut
Et qui transforme un pur hasard en une tape dans le dos
Elle n’se rendait pas compte comme elle changeait nos trajectoires
Ca lui mettait la honte quand on lui tendait nos mouchoirs
Lucette, j’ai perdu mon chemin, je découvre mes doutes
Je suis perdu comme un chien sur une aire d’autoroute
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Et quand ça tombe sous l’sens
Elle se retourne dans sa tombe (sous l’sens)
Je la connais juste des yeux à l’amande
Je la connais juste des lèvres elles attendent
Que nos mains se frôlent
Qu’on entre dans nos rôles
Ce corps à corps qui glisse
Jusqu’à ce qu’on perde le contrôle
En un clin d’œil on est devenus
Des intimes inconnus qui n’existent déjà plus
D’ailleurs j’étais pas vraiment moi, c’était pas vraiment elle non plus
J’en ai fait une bouchée intégrale
Ca suffit pour faire tourner les étoiles
Lucette, c’est celle qui fait pleurer les garçons
Celle qui s’évanouit quand tu la serres
Qui disparaît à ton approche
Celle qui remet des lions dans leurs cages
Dompte avec merveille les mirages
Sourde aux Je t’aime, t’entends pas ou quoi ?
Tu lui donnes une caresse, elle te prend le cœur et le brise
A la malice de ses coins de bouche, tu perds toute maîtrise
J’ai construit son corps dans ma tête
Elle tournait encore et encore, j’ai déconstruit ma tête pour son corps
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Fallait voir la fille se pavaner
Dans nos yeux affolés
Une histoire avouée
A demi-pardonnée
Tragédie oubliée
D’un destin affamé
Vérité enfumée
Et quand ça tombe sous l’sens
Elle se retourne dans sa tombe
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