paroles Lucio Bukowski & Anton Serra Portraits

Lucio Bukowski & Anton Serra - Portraits Lyrics

[Couplet 1 : Anton Serra]

Les chicots jaunis d’Chicoré, l’sourcil de Frida Kahlo
Les tempes poivre et sel, et une haleine de cachalot
Mal au cerveau H-24, toujours solo pour le brainstorming
Symptômes schizophréniques, communément de la peine à dormir
En live dès le morning, pas d’rap make money
Plutôt des parcimonies, pas d’maître ni d’cérémonie
Large appétit microphonique, le flow est sorti d’son lit
Un style bien à lui, vandale comme les sorties d’Solie
Insolent sans sou, censé d’cesser son scandale
De l’aérosol que t’inhales, ça t’jette un froid scandinave
Pinaille jamais ou si peu pour choisir une instru
Angoissé d’nature, pas d’shit pour trouver de l’inspi
Frustré d’un échec scolaire, d’avoir mis au coin l’instit
Bêtise buissonnière, petit trésor d’un signe en plastique
Comme pactole, quoi qu’on en dise, faut qu’il grandisse
Son premier album, il l’a appelé « Sales Gones »
A plus d’30 piges, il trouve ça drôle, Peter Pan syndrome
Mais toujours dans les temps, mon pote, comme une chorée d’gens synchro
Ancré depuis des lustres, illustre casseur de couilles
Un peu poète sur « Aimer tue » mais traitera ta sœur de conne
Pas d’phone, pour l’contacter, t’as qu’à l’croiser par hasard
J’suis sûr qu’il range jamais sa chambre pire qu’un enfant en bas âge
Un bazar, le même falzar toute la semaine, et vieilles chaussures
Complètement à l’arrache, il croit qu’Zara c’est d’la haute couture

[Refrain x2]

Ils perdent de leur superbe… faut être honnête
Tu supportes tous leurs projets mais crois-tu vraiment les connaître ?
Mais crois-tu vraiment les connaître ?
Crois-tu vraiment les connaître ?

[Couplet 2 : Lucio Bukowski]

Il a la tronche dans les livres, probable qu’il doit les baiser
Ouais, écrit d’la poésie en sirotant du thé
Ne fume pas, ne sort pas, parle avec un air affable
Le gars a fait des longues études, yo, mais qu’est-ce qu’il fait dans l’rap ?
Lucio Bukowski : un pseudo tiré par les tifs
Venu d’une autre époque, comme l’accent populaire d’Arletty
Le genre de gars réac’ qui n’croit pas en l’électronique
Le dernier type de Lyon dans une cabine téléphonique
Crache sur l’industrie, logique qu’il n’ait pas percé
Déjà 30 piges et CDD sur CDD, c’est débile
Cédez pas, notre homme n’est qu’un machiste
Songe encore à l’instruction et aux thèses anarchistes
Le genre de con citant des auteurs que personne connaît
S’imagine rester toute sa vie un gars honnête
Ouais, rester isolé est pour lui judicieux
A substitué solitude à casier judiciaire
Il a grandi dans un quartier, ne dédicace jamais sa rue
Écrit des textes sur les vagins et la littérature
Toujours sapé pareil, et pas très bien pardi
Une barbe rousse et les chicos d’Vanessa Paradis
Sans religion, paraît qu’il croit quand même en Dieu
Paraît qu’il vote pas, paraît qu’il croit quand même en mieux
Le mec se la raconte, Fabe était bien plus puissant
À coup sûr, ce con aura disparu dans moins d’dix ans


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Paroles de chansons de Lucio Bukowski & Anton Serra