Mes mains sont si loin, je suis là, plus là
Et je marche à côté de moi,
Vaille que vaille,
Coulant vers le fond.
J’ai vu mon âme, elle a faim, si faim.
Les rêveurs ne brûlent jamais,
Les éponges se noient souvent
Si tant est qu’on a rêvé, est-ce qu’on rêvera longtemps
Est-ce qu’on oublie les affronts,
Est-ce qu’on envie les typhons
Qui abattent des montagnes
Quand on s’enfonce dans les sagnes.
Attends-la, le temps d’une danse
Attends-la, que tout commence
Réfléchis de temps en temps
Plonge au cœur de ses tourments
Change de corps plus souvent
Peut-être sauras-tu à temps
Ce qui fait vibrer son âme,
Ce qui fait brûler sa flamme
Qui ne vacille dans le drame,
Qui éclaire le bleu des dames.
Comment brûler ses circuits
Est-ce l’âge ou bien l’ennui
Plus de cœur plus de mémoire,
Il te plaît cet écran noir
Pour toi elle construit des ponts,
Tend des filins dans le vide
Elle est l’aube et la mémoire
Il te plaît cet écran noir,
Il te plaît cet écran noir.
Attends-la, le temps d’une danse
Attends-la, que tout commence
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