Certains m’appellent jack, célibataire
Élever par sa mère, agent d’assurance
Insomniaque, routine dans l’ammoniac
Cette vie en pilote automatique
M’a rendu paranoïaque
La copie d’une copie d’une copie
Tous les gens, tous les jours, tout léger
Tout toucher, tout jeter, tout racheter
Sans penser, s’enrager, s’embraser
Sans extincteur pour vous arrêter
Cette terre inconnue devient terrain connu
Des mois défendus pour ne pas qu’on me tue
Des pions sur un échiquier grandeur nature
Manipulé par des fils de riches immature
Difficile de reconstruire, un paradis sur des fautes
Dominé par des fous, programmé par défaut
J’en ai marre de moi,
Mais j’en ai surtout marre de vous
J’ai saisi la signification de sacrifices
Les années passent si vite
Le système assisté je résiste
Mais le boom de la guerre civile
N’attend jamais que la salle se vide
J’ai cicatrisé mes plaies
Mais je sais que ceux que l’on bat s’en rappellent
Je recherche la paix
Mais je crois que ce combat n’en vaut pas la peine
Pas la peine
On a frôlé la vie
Pour se redonner l’envie
L’envie d’aller frayer la vie
On a frôlé la vie
Pour se redonner l’envie
L’envie d’aller frayer la vie
T’avais juré,
Qu’après la mort j’allais roupiller
T’avais promis,
C’est bizarre ma confiance s’était repliée
Je pense à toi,
Le visage gravé sur une pierre
Au cimetière des rimes oubliées
Cette terre inconnue devenue terrain connu
J’ai plus peur de sortir des sentiers battus
J’ai la débattu pendant que les couleurs à l’écran
Changent de température
Smartphone en lithium dans la paume
Cancer des corones dans la poche
Descendant d’Adam dégénéré
Super fier de croquer dans la pomme
Président, despote,
Truqué comme les scores
Les assassins sans âmes sous escorte
J’aime me rappeler de toi
Quand je regarde dans ce miroir
La nostalgie m’exporte
La banque fédérale a brulé,
Monsanto a récolté la tempête
En semant le vent
Pétard mouillé dans la trompette
On a noyé leur tête dans l’orange du soleil
Levant
Roh lalala lalala
On en a eu du sang sur les doigts
Messager évadé sur les toits
Si le messager c’est moi
Je me souviens pas avoir flairé ce cheval de Troie
On a frôlé la vie
Pour se redonner l’envie
L’envie d’aller frayer la vie
On a frôlé la vie
Pour se redonner l’envie
L’envie d’aller frayer la vie
(L’envie d’aller frayer la vie)
On a frôlé la vie
Pour se redonner l’envie
L’envie d’aller frayer la vie
(L’envie d’aller frayer la vie)
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