Pas toujours facile de suivre la route
Au milieu des satellites artificiels
Moi je l'ai vue passer quand même
Il y a un ou deux weekends
Je saute pour l'effleurer
Mais j'suis trop petit
Et les étoiles filantes restent trop peu,
C’est ainsi
Moi je veux bien mourir idiot dans une voie lactée
Puisqu'après tout c'est la même
Si cette étoile filante existe,
Et bien qu'elle m'emmène
Celle avec qui je partirai au-delà des ponts
Quand on éteindra les néons, m'aura apaisée
Moi je suivrai sa trainée si elle est au front
Je verrai les autres étoiles qu'elle a défiées
Il lui faudra du courage
Pour y faire briller ses astres
Je ne peins que des fonds noirs
Et mes dessins sont désastres
Si la vie est une farce
C'est qu'on court après l'hybride
Engoncés dans les barces
Et gonflés aux stéroïdes
Elle repassera à l'automne
Si nous en sommes encore
Entre deux perséides
Et les absents auront tort
Si cette étoile filante existe,
Et bien qu'elle m'emmène
Si cette étoile filante existe,
Et bien qu'elle m'emmène
Moi je l'accompagne là-haut décrocher un bout de ciel
Sur des coeurs qui périssent
Ronces flétries par le temps
Des roses aigries pleurant
Des bourdons qui les trahissent
Quelques navires solistes
Guidés par les vents
Qui échoueront surement
Sur la vague d'une autre piste
Au lever du dernier soleil
Et depuis l'début de sa mort
Il en a vu des étoiles
Mais des filantes, pas tant
Moi je veux bien mourir idiot dans une voie lactée
Puisqu'après tout c'est la même
Si cette étoile filante existe,
Et bien qu'elle m'emmène
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