J'suis pas fait pour t'aimer, j'préfère te l'dire avant que je reparte,
J'suis comme un pacemaker, près de moi ton cœur j'l'ai senti battre.
J'ai déjà goûté au sang, distance et désillusions,
Toute façon l'amour ne dure que 3 ans,
Donc j'emprunterais un chemin plus durable.
Bella sèche tes larmes, fais mon un sourire au réveil,
Laisse ton maquillage, moi j'préfère ton visage au naturel.
Prends un café on descend, je t'emmène faire un tour au centre,
Qu'on aille fumer deux, trois sondes, et ces papillons que t'as dans le ventre.
Oui je sais très bien qu'au fond t'avais tout pour m'attirer,
Mais le soucis c'est que j'ai chaque fois le don de tout faire empirer.
On ken, on rit, puis j'les vires, longues discussions, puis le vide,
Et c'est comme ça que j'ai compris que je t'aime bien, que je préfère qu'on s'évite.
Mes démons, mes vices, je t'assure t'en sais même pas la moitié.
T'façon j'sais pas quoi faire qu'avancer seul sur le trajet.
Besoin de faire le vide, de soleil, de voir le bleu des vagues,
Reste auprès de moi ou pas, je m'en tape.
J'crois que j'ai pas pris assez de temps pour moi,
Je cours sans arrêt, je broie du noir, laisse moi souffler juste une nuit.
J'me suis perdu dans le désert de sable,
J'ressens plus rien quand les gens m'acclament, quand on s'enquille dans les bars, quand sur mes hanches tu te déssapes
J'pense à rien au fond du tram,
Pour vous dire j'me sens plus vivre.
(Je sais que t'es passé à autre chose, mais moi je n'y arrive pas, j'ai besoin de toi, genre vraiment besoin de toi)
On s'est quitté il y a peu, t'as mon gloss au bord des lèvres,
L'amour c'est douloureux, mais ton regard est si sincère,
Il ressort tes émotions, le sentiment d'être important,
Pourquoi on s'est quitté ? J'me pose encore cette question.
Ah oui, j'men rappelle :
Il était tard, il faisait bon, les fleurs sont colorées,
Ta silhouette, j'men souviens, à deux dans un café,
Un petit verre et un deuxième, nos sourire au début,
Je vois ta larme, la discussion qui était si attendue.
Ah oui j'ai encore tes affaires posées dans mon appart,
Y'a ton pull et ton parfum posés près de la bague,
Celle que tu m'as rendue.
Après le troisième verre et…
J'étais pas attentif,
J'te prenais pour acquise,
C'était soit toi ou la musique,
Et mon naturel à choisi.
Aucune haine, que des remords,
tu chantes pour toi, pour te rendre hommage ,
On avait tous deux nos tord.
Le cliché du "Ah c'est dommage".
J'reçois tes messages, j'ai pas le courage d'y répondre,
J'veux plus nous faire du mal, alors je te laisse sans réponses,
Et vas-y quand vient le soir, une envie grandissante,
Nos souvenirs en mémoire, nos photos dans la chambre.
Et merde, encore de la nostalgie,
Le temps répare les plaies, mais avec toi je me sublime,
T'es une douceur à mes yeux, une fleur à contempler,
Le doux parfum de tes cheveux, quand dos à moi je t'enlaçais.
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