Passes au tamis les amitiés que tu créais
Car la moitié d'un ami peut être la moitié d'un te-trai
Ne te fis pas à qui ils sont de près mais à ce qu'ils font dans le retrait
Parce qu'une fois, sur le tatamis, ils trahiront tes secrets
Ils te suivent comme ton ombre car dans ta lumière, se plaisent
Salissent ton nom dans ton dos tandis que, dans la boue, ils te traînent
Médisent à ton encontre par contre devant, se taisent
Se niaisent eux-même dans le fond quand c'est pour un con qu'ils te prennent
Ils t'entraînent dans leur ces-vi, jouent double-jeu, ont deux vies
Tout se sait, leurs bouches est ple-tri tandis qu'le monde est petit
Ils se rangeraient à l'ennemi, vendraient leurs âmes pour des llets-bi
Mais n'ont que du mépris à revendre à trop pâlir de dépit
Ils n'ont pas de répit tant qu'ils n'arrivent pas à leurs fins
Car les jaloux s'amaigrissent tant qu'ils ne mangent pas à leurs faim
Ils continuent de nous rouler tant qu'on appuie pas sur leurs freins
On connaît la chanson puisqu'ils ont toujours le même refrain…
Je suis, dans l'oeil du Judas, une manifeste muse
Qui reste intègre alors qu'eux retournent leurs vestes, rusent
Ma sincérité peste car leurs prétextes m'usent
Mes vérités ont trop de fierté pour faire des excuses
Dans l'oeil du Judas, je ne suis qu'une manifeste muse
Qui reste intègre alors qu'eux retournent leurs vestes, rusent
Ma sincérité peste car leurs prétextes m'usent
Mes vérités ont trop de fierté pour faire des excuses
Ce ne sont que des langues de putes, rien d'autres que des membres de plus
Des partisans de la langue de bois, de ceux qui se vantent le plus
Les personnes que tu côtoies sont celles qui te mentent le plus
Et celles qui veillent sur toi sont souvent celles qui te manquent le plus
J'épluche les faits et gestes, laisse croire en ma naïveté
Quand je lâche un peu d'lest pour satisfaire leur vanité
J'ne suis ni dupe, ni dep', encore moins lorsqu'on veut me niquer
Plus j'apprends des hommes, plus j'affectionne les canidés
J'me suis fait à l'idée qu'on a pas que des frères du coup
Et que la réalité requiert d'avoir une paire de couilles
Que ce n'est pas “Happy days”, qu'on peut faire une guerre de tout
Qu'on pourrait me lapider rien que pour faire d'une pierre deux coups
Quitte à m'faire accuser le coup ou me porter le mauvais oeil
J'ai vu la convoitise empêcher de faire des lovés d'seum
J'ai fait du pote-à-pote, souvent été sur le mauvais seuil
Quand les rats quittèrent le navire et que j'ai du me sauver seul…
Je suis, dans l'oeil du Judas, une manifeste muse
Qui reste intègre alors qu'eux retournent leurs vestes, rusent
Ma sincérité peste car leurs prétextes m'usent
Mes vérités ont trop de fierté pour faire des excuses
Dans l'oeil du Judas, je ne suis qu'une manifeste muse
Qui reste intègre alors qu'eux retournent leurs vestes, rusent
Ma sincérité peste car leurs prétextes m'usent
Mes vérités ont trop de fierté pour faire des excuses
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