Mieux vaut apprendre de ses erreurs que d'être un automate opé
J'suis pas un d'ces beaux parleurs pour qui le prolo va voté
Pas dépendant de leurs pouces comme un hoplomaque vautré
J'change pas mon fusil d'épaule même si j'ai l'omoplate bloqué
J'mate pas le chrono galoper. Quand j'écris, je fais le tri poto
Car cueillir ses fruits trop tôt, c'est voir ses protos saboter
J'fais pas d'propos radotés dans des solos salopés
Pour devenir trop côté, faut-il un proxo à coté ?!
Il y a trop de sots à botter alors mon gosier leur scalpe l'âme
J'suis pas Scatman, j'fais pas d'onomatopés
Mon flair, on ne m'a bloqué, d'oreille, j'peux pas faire la sourde
J'préfère faire parler la poudre et d'mes vocaux la beauté
Porté par l' Hip H.O.P, je charbonne sans quiproquo
Ce que j'narre donne du sirocco au point qu'la sono a cloqué
Depuis minot, façonné, je m'évertue dans ma diction
Et perpétue les traditions comme le kimono japonais
Que Dieu m'donne la baraka, qu'il soit ma carapace
Mon art force le respect, ne s'croit pas à Caracas
J'combat sans relâche celui qui m'mate par la glace
Ne ferais pas comme les ¾ qui falshent, ne perdrais pas la face !
Qu'on m'donne la baraka, j'me charge des paragraphes
Mon Art force le respect, ne parle pas de bar à tass
À la légère, j'prend pas l'taf quand d'autres sont à la masse
Ne fais pas comme les 3K à me dire qu'j'm'en bats la race !
J'ai le soucis du détail, j'sais pas faire des pistes sommaires
Ni de titres pour enjailler une assemblée de type scolaire
J'essaye d'rester peace, solaire mais j'suis comme l'éclipse solaire :
Tantôt je me sens épris tantôt pris dans mes cris de colère
L'esprit, un pistolet, j'sévis dans l'épistolaire
D'sang froid, des lettres j'écris, l'hémorragie est dite polaire
L'aigri m'attire les foudres bien qu'scredi mais j'prédis le tonnerre
Je débite pas à crédit, médite pour qu' mes délits s'tolèrent
J'manie la langue par définition
Sans inhibition, mes cartouches d'encre sont des munitions
Téméraire, voilà comment j'définis le son
J'prends pas l'itinéraire de ceux qui pompent ou font des finitions
Mes songes infinies sont , mes plaies inguérissables
J'vis au rythme des saisons pendant qu'au sol atterris le sable
Insatisfait éternel, j'veux pas qu'ça finisse mal
Car si les paroles s'envolent, les traces, elles ,sont impérissables…
Que Dieu m'donne la baraka, qu'il soit ma carapace
Mon art force le respect, ne s'croit pas à Caracas
J'combats sans relâche celui qui m'mate par la glace
Ne ferais pas comme les ¾ qui falshent, ne perdrais pas la face !
Qu'on m'donne la baraka, j'me charge des paragraphes
Mon Art force le respect, ne parle pas de bar à tass
À la légère, j'prends pas l'taf quand d'autres sont à la masse
Ne fais pas comme les 3K à me dire qu'j'm'en bats la race !
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